9/ - Huitième
Chapitre -
Ma Vie d'Adulte -
La deuxième décennie ...
Nous
voici donc, après 10 années de vie ensemble, devenus les
propriétaires d'un grande maison, dans laquelle tout était a
refaire. Nous avions commencé par donner le "renom"
aux locataires du Rez-de-Chaussée. Nous comptions occuper cet
appartement nous mêmes, ainsi que le premier étage. Nous leur
avons donné le préavis légal de 6 mois. Quand aux locataires du
premier étage, les époux Vanmoer, qui étaient retraités, nous
les avions rassurés. Ils pouvaient rester, mais ils devraient
monter au second étage, après qu'on y aurait effectués des
travaux. Ils étaient contents, car ils avaient eu peur, qu'eux
aussi allaient devoir quitter les lieux, surtout parce que madame
Vanmoer avait une santé précaire. Mike et moi, nous n'avions pas
le cœur de leur imposer cela. On n'agit pas comme ça envers de
personnes âgées.
Nous
avions donc commencé les travaux au deuxième étage. La maison
avait été construite en 1927 et était mal entretenue par les
anciens propriétaires. Il a fallu replafonner, remplacer les
châssis de fenêtres, refaire la plomberie et l'installation
électrique, qui était dans un état de vétusté avancée. Bref,
c'était un travail de négrier. Mais nous étions pleins de
courage. Le fait de pouvoir enfin réaliser notre "Rêve"
nous donna des ailes. (Du moins au début)
Nous
avions commencé par refaire toute l'installation électrique.
Nous étions partis à "zéro",
au départ du tableau général dans la cave. Nous avions creusé
les saignées dans les murs pour y placer les tubes, par où
devaient passer les fils. Placer des nouveaux interrupteurs, des
prises de courant avec mise à terre, etc. ... Ce ne fut pas trop
compliqué, j'avais quelques connaissances élémentaires en
électricité.
Ensuite,
le plombier/chauffagiste s'était mis à l’œuvre. Des nouvelles
tuyauteries, pour remplacer les vieux tuyaux en plomb ! Installer
des salles de bains avec WC, à chaque étage. Installer le
chauffage central. Puis il à fallu refaire le plafonnage des
murs. Heureusement, nous avions eu beaucoup d'aide des amis.
En
plus de cela, il y avait nos emplois et tout cela avait vite fait
de nous fatiguer. Nous n'avions pas pensé à cela. Maman et papa
nous avaient demandé, pourquoi, diable, nous avions pensé à
acheter une "baraque" pareille. plutôt qu'une belle
petite maison unifamiliale. Ils n'avaient pas tout à fait tort,
bien sûr. Mais nous avions un projet pour l'avenir et qui
nécessitait une "grosse" maison. J'y reviendrai plus
tard.
Finalement
le deuxième étage fut prêt et il était temps de déménager
Mr. Vanmoer. Le pauvre homme avait perdu son épouse entre-temps.
Nous et les amis l'avons aidé à monter ses meubles et autres
possessions. On arrangea l'appartement à son goût et
il s'y installa. Mr. Vanmoer était aux anges. Il n'avait jamais
eu de salle de bains, ni de chauffage central. Ni même une
cuisine équipée. Il nous en à remercié tant de fois: Il était
aux larmes.
Entre-temps,
les locataires du Rez de Chaussée avaient quitté les lieux. Nous
allions pouvoir commencer à transformer ce qui allait devenir
notre "chez nous" ... Nous avions décidé qu'au "Rez",
il y aurait la cuisine, le living, la petite "salle à
manger" et la buanderie. Au premier étage il y aurait deux
chambres à coucher, chacune avec une salle d'eau privée, et un
bureau.
On
s'était donc remis au travail. Ici aussi il fallut tout refaire,
à l'instar de ce que nous avions fait aux deuxième étage.
Électricité, plomberie, chauffage, des châssis avec double
vitrage, etc.
Les
travaux avaient étés menés rondement , et après un mois nous
pouvions commencer à peindre et à tapisser. Avec l'aide des amis
les travaux avançaient rapidement. Honnêtement, je ne vois
toujours pas comment on aurait fait sans eux.
Finalement
tout était fin prêt. Nous étions arrivés aux bout de nos
peines, ou presque. Il y avait le déménagement qui nous
attendait. Nous avions loué une camionnette et avec l'aide de
Thierry, mon beau-frère, nous avions déménagé. Nos animaux,
Vanya et Peggy, voyaient tout cela d'un mauvais œil, et ils ne
nous quittaient pas d'un "coussinet" ... Je pense
qu'elles avaient peur qu'on les abandonne !
Allez
savoir, ce qui se passe dans leur petite tête !
Après
avoir installé les meubles, du moins notre lit, le reste se
ferait petit à petit, au fil des jours. Nous sommes retournés à
la Rue Delhove, afin de faire nos adieux a Mme. Vande Perre, notre
proprio, et de jeter un dernier coup d'œil sur l'appartement où
nous avions été tellement heureux tous les deux.
Ensuite,
nous nous sommes installés dans notre nouveau "palais"
... Il restait encore pas mal de choses à faire, mais l'essentiel
était fait et nous allions pouvoir souffler un peu. C'était
nécessaire, la fatigue commençait à se faire sentir, et, oui, à
faire des dégâts.
(Photos: En excursion à Wéris - Il avait quand-même de
l'allure mon Mike, pas vrai ?)
Notre
couple avait beaucoup souffert par cette fatigue excessive; peu
après que nous avions emménagé, je commençais à déprimer
sérieusement. J'avais recommencé à rechercher des aventures
faciles à gauche et à droite. Non pas, parce que je n'aimais
plus mon Mike, bien au contraire, Dieu sait combien je l'aimais,
mais comme Mike était fort fatigué, autant que moi, si pas plus,
il n'avait plus autant envie comme de par le passé ... (si vous
voyez ce que je veux dire). Or moi, j'ai toujours été très
actif, sexuellement parlant. Donc, j'étais en quelque sorte en
état de manque ... plus la déprime ... ce n'était vraiment pas
une bonne combinaison !
Quelques
semaines après notre déménagement et l'installation dans notre
maison, je dus aller à Londres pour la PanAm pour cinq jours. Là,
un soir j'étais sorti pour me promener et je fis la rencontre
d'un homme, qui m'avait "dragué". Ce qui devait
arriver, malheureusement, arriva. J'avais couché avec lui.
Quelques semaines plus tard, j'inventais à Mike, que je devais
retourner à Londres pour quelques jours ... Je partis donc
retrouver l'homme en question. ... Là-bas, je fus pris
soudainement d'un vif remords et je suis rentré à Bruxelles par
le premier avion. Mike était très surpris de me voir rentrer,
puisqu'il ne m'attendais pas, car j'étais censé d'être absent
pour quelques jours. Quand je suis entré, Mike était dans la
cuisine, en train de faire la vaisselle. Bien entendu il me
demanda pourquoi j'étais déjà de retour. Je
n'ai rien pu lui dire, mais j'avais éclaté en sanglots! (J'avais
tellement honte d'avoir trahi et menti à mon cher Amour). Mon
Mike chéri en était tout bouleversé; Il me prit dans ses bras
en me serrant très, très fort et il me couvrait le visage de ses
baisers. Il m'avait dit:
"Chut,
ne me dis rien, ne me raconte rien. Je ne veux rien savoir !"
.
..
Je
suis persuadé, encore maintenant, que Mike avait compris ce qu'il
était arrivé à Londres. Il avait eu l'intelligence de ne pas me
questionner, ni de m'en tenir rigueur. La seule chose qu'il
m'avait dit, était :
"Ne parlons jamais de cet épisode, ni entre nous ni à
personne".
(Nous avons jamais plus fait allusion à ces moments pénibles,
jusqu’à ce jour).
Mike
était vraiment quelqu'un
d'exceptionnel
!
Il
m'avait embrassé longuement à plusieurs reprises, et lorsque je
m'étais quelque peu calmé, il me prit par les mains et nous
sommes montés dans notre chambre...
Là,
nous nous sommes "abandonnés"
à l'un l'autre. Mike m'a fait l'amour passionnément ... Il était
clair qu'il avait compris et qu'il avait pardonné mon faux pas.
Je ne comprends toujours pas comment j'ai pu faire une chose
pareille, et avoir pris le risque de tout détruire entre nous.
Par la suite mon Mike m'avait dit, qu'il avait compris que j'avais
fait une dépression, et qu'à partir de maintenant nous allions
prendre du "bon
temps"
ensemble, et penser un peu plus à nous-mêmes.
Il était évident, qu'encore une fois, l'amour avait triomphé
Après
cet incident de parcours, pour le moins, malencontreux, tout
reprit sa place dans notre couple, petit à petit tout redevint
comme auparavant. Nos ébats amoureux reprirent une fréquence
normale. Nous étions pleins d'attention pour l'un l'autre. Je
n'ai jamais plus trompé Mike depuis. Et lui, ça j'en suis
certain, ne m'a jamais
trompé,
avec qui que ce soit, depuis que nous vivions ensemble ...
Je
me souviendrai toujours d'une petite phrase qu'il m'avait un jour
dit dans l'oreille, tout au début de notre histoire :
"There
must be nobody else, just the two of us ..."
(Il
faut qu'il n'y ait personne d'autre, juste nous deux ...)
A
vrai dire, même durant cet écart "accidentel",
il n'y avait que nous deux, car pour moi, en définitive, il
n'avait que lui, mon bel Amour que j'adorais comme personne
d'autre.
Et il n'y aura personne d'autre, aussi longtemps que je vivrai !
Peu
après cet incident pénible, nous avions acheté une nouvelle
voiture, l'Opel devenait vraiment trop vieille. Nous avions opté
pour une "Simca
1100 S"
... Couleur "Bronze foncé" ... Elle était belle et
elle roulait bien, bref une voiture agréable à conduire et
confortable.
Nous
avions décidé d'aller en Autriche cette année là, dans le
"Salzburgerland".
Je pense que nous avions bien mérité de nous payer ce voyage.
Vanya, notre chienne, était aussi de la partie. Elle adorait
aller en voiture, elle était toujours la première à s'installer
sur la banquette arrière.
Nous
voilà donc partis. Nous avion passé la nuit dans un petit hôtel
à Füssen, à la frontière Germano-Autrichienne. Il eût un
incident au poste frontière : Le certificat de vaccination
du chien (contre la rage) n'était pas (encore) valable. Il
fallait que 7 jours se soient passés entre la date de la
vaccination et sa validité. Il n'y avait que 5 jours, aussi, nous
avions été refoulés.
Que
faire, nous étions attendus a Zinkenbach, sur la Wolfgangsee, le
soir même. Nous décidâmes d'essayer de passer la frontière
ailleurs, du côte de Garmisch-Partenkirchen.
Comme il s'agissait d'une petite route, on pensait que cela serait
plus aisé. Il faut dire que Vanya était très intelligente et
surtout obéissante. On l'avait fait se coucher entre les sièges
et la banquette arrière. Puis on avait étalé une couverture et
un bâche pardessus d'elle, puis un sac de voyage ou deux. On ne
voyait pus Vanya. On lui avait dit d'être sage et de rester
tranquille, de ne pas bouger.
On
s'était approché du poste frontière. Le douanier nous avait
demandé nos papiers et si nous avions quelque chose à déclarer.
Bien entendu nous avons pris notre air d'innocents et nous avions
répondu : "Nein, Gar nichts" ... (non, rien du tout).
Le douanier avait le tour de la voiture, tout en inspectant
l'intérieur de par les vitres. Nos cœurs battaient la chamade,
mais Vanya se tenait tranquille et ne bougea pas d'un poil. Le
douanier nous fit alors signe que nous pouvions continuer notre
route, en disant: "Güte Reise" ...
Ouf,
nous étions passés. Nous avions poussé un gros soupir de
soulagement ...
(photo
à gauche: Mike et Vanya prenant le soleil au bord de la
"Zinkenbach")
Nous étions
finalement arrivés fort tard à Zinkenbach, à cause du
détour forcé. Le "Gasthof Zinkenbachmühle" avait
l'air d'être fermé, tout était désert. On sonna à la porte et
une dame vint nous ouvrir. Vu l'heure tardive, on ne nous
attendait plus. Comme nous avions faim, elle nous avait quand-même
préparé des "Eier
mit Speck und Brot"
(des oeufs au lard et du pain), on s'était régalés ... les
choses simples sont souvent les meilleurs pas vrai? Les
exploitants du "Gasthof"
étaient très charmants. Le Monsieur exploitait la scierie, et
son épouse le "Gasthof", d'ou le nom "Zinkenbachmühle"
(le moulin sur la Zinkenbach)
Ce
furent d'excellentes vacances. Nous avions visité des endroits
superbes, notamment Salzburg, qui n'était qu'à quelque 15
kilomêtres de là. La "Mozart
Geburtshaus",
le "Schloss
Höhensalzburg".
Et bien sûr St. Wolfgang avec son célèbre
"Auberge du Cheval blanc". La
mine de sel, et le "Berghof"
de Hitler à Berchtesgaden était aussi au programme. Les chateaux
de Louis II de Bavière nous avaient fascinés: Neuschwanstein
et Herrenchiemsee,
entre autres.
Malheureusement,
quelque jours après notre arrivée à Zinkenbach, Vanya était
tombée malade. Elle avait bu de l'eau de la rivière qui
descendait de la montagne et qui était glacée ... Le vétérinaire
du coin avait prescrit une diète de Riz et de viande de veau
bouilli, et nous devions lui donner du "Kamillentee"
(Camomille), ce qu'elle n'aimait pas du tout. Par contre le veau
et le riz, elle n'était pas contre ! La tenancière du "Gasthof"
avait accepté bien volontiers de préparer les repas de Vanya.
Elle avait un petit faible pour elle, elle voulut même nous la
racheter ... Pas question bien sûr !
Le
retour s'est fait en une seule étape. Vanya avait dormi durant
tout le voyage, pour se réveiller qu'à quelques centaines de
mètres de chez nous. Comme nous étions très fatigués, nous
nous sommes couchés après avoir bu une "nice
cup of tea"
...
Notre
maison était devenue confortable, c'était notre chez nous. Et
pourtant, pour une raison inconnue, nous n'y étions pas
totalement à l'aise. Il y avait comme, comment dire, une
atmosphère tendue, indescriptible, mais bien réelle. Nous
ne parvenions par à la définir. Un jour nous en avions parlé
avec notre voisine immédiate, de la maison d'à côté. Elle nous
apprit entre autres choses, que la famille qui habitait notre rez
de chaussée, avant nous, se disputaient constamment. Violemment
paraît-il. La voisine nous expliqua que fréquemment la vaisselle
volait en éclats et que les enfants recevaient des coups.
Serait-ce là, la cause de ces tensions, de cette sensation de
malaise, chez nous ?
On
avait entendu parler de la "mémoire
des murs",
serait-ce cela ? Allez savoir.
Photos
ci-dessous :
A
gauche : Nous avions visité une mine de sel à Hallein près de
Salzburg ...
A
droite : Lors d'une promenade aux alentours de Chilham
(Kent)
Un
jour nous avions invité à dîner des amis E... et H..., un
Prêtre et son ami. Pendant et après le repas nous avons
bien sûr parlé de tas de choses et notamment de la "mémoire
des murs"
et du malaise que nous ressentions. E... nous avait confirmé que
cela était possible et il avait alors offert de bénir notre
maison. Nous n'étions pas superstitieux, mais nous avions
quand-même accepté, cela ne pouvait certainement pas faire de
tort ! Mike était croyant, pas pratiquant, où si peu, mais tout
comme moi, il croyait en Dieu. Dieu, qu'il appelait :
"Celui d'en haut"
! (The one "upstairs") ... Notre ami prêtre avait
récité quelques prières et prononça la bénédiction dans
plusieurs endroits de la maison. Nous étions surs, Mike et moi,
que cela à du faire de l'effet. Nous avions eu par la suite la
nette impression que les "tensions"
allaient tout doucement en diminuant. Le malaise que nous
ressentions c'était dissipée. L'atmosphère était devenu plus
sereine. Nous étions persuadés que nos "ondes"
commençaient peu à peu par remplacer ces "mauvaises
vibrations"
dans la mémoire des murs. C'était nos "vibrations"
qui dominaient maintenant. Encore aujourd'hui, 43 ans plus
tard, alors que mon Chéri n'est plus là, je ressens toujours
cette sensation de paix et cette sérénité dans ma (notre)
maison.
Toujours
est-il que par la suite, chaque fois que quelqu'un entrait chez
nous, on nous complimentait pour le "climat"
de sérénité qui régnait chez nous. Un jour, de nombreuses
années plus tard, un visiteur nous avait dit:
"On
sent que l'Amour règne chez en maître ici. Je perçois une
atmosphère empreinte de Paix, d'Amour et de Bonheur"
Ce
visiteur, un Canadien, avait dit la vérité: Mike et moi, nous
nous aimions toujours comme au premier jour. En fait, notre Amour
n'aura fait que grandir au fur et à mesure que les années
passaient. On était devenu qu'un seul être, à tous points de
vue. Vraiment, nous vivions l'un pour l'autre. Nous en étions
arrivés au point où nous pensions tous les deux la même chose,
en même temps ! Tel fut notre "ajustement".
Nous
voici arrivés dans les années 80. Mike avait décidé qu'il
voulait travailler pour son propre compte. Il avait projeté de
commencer une librairie "par
correspondance".
Il fit les démarches nécessaires : Obtenir un Numéro de
Registre de Commerce, un Numéro de TVA ainsi qu'un ligne de
Crédit auprès de la Banque. Notre maison servirait de
"garantie".
Tout cela fut obtenu sans difficultés. Après toutes ces
formalités, l'affaire de Mike démarra, tout doucement .. Mike
avait fait de la publicité auprès des Sociétés qui possédaient
une "bibliothèque"
et tout doucement les commandes commençaient à arriver. Mike
s'était spécialisé dans le livre scientifique. Un des
clients de "New
Horizons"
(c'était le nom de l'entreprise de Mike) était la "Commission
Européenne".
Rapidement c'était devenu le plus "gros"
client, mais malheureusement la "CE"
était aussi le plus mauvais "payeur". Mike devait
attendre des mois et des mois avant que les factures étaient
payées. Et encore, au "compte
goutte"
... Quand Mike envoyait un rappel ou une réclamation, on lui
répondait "vertement": "Soyez
heureux de vous compter parmi vos clients"
... Quel culot !!! Bien entendu pas question de réclamer des
intérêts de retard. Elles volaient à la "poubelle, en
classement vertical ! Mieux, en guise de représailles, les
paiements prirent des retards supplémentaires. Rien d'étonnant,
que Mike et moi, nous étions tout doucement, en train de devenir
"Eurosceptiques"...
Tous
les bénéfices que Mike aurait pu faire, à la condition que les
factures soient payées en temps voulu, étaient anéanties. Mike
devait payer la banque pour les intérêts sur la ligne de crédit.
Et, ceux-là, devaient être payées à temps, eux! C'était à en
avoir des nausées.
(Photo : Mike dans les années 1980)
Physiquement,
mon chéri avait beaucoup changé. A mes yeux il était devenu de
plus en plus beau. Il avait en quelque sorte "mûri" ...
Il avait cette beauté que je qualifierai de "classique"
...
Toujours ce beau visage d'une grande douceur et ses yeux
"gris-bleu" au regard profond. Sans oublier son sourire
désarmant ...
En
tous cas, j'étais fier de me montrer avec lui !
En
outre, il avait cette grande capacité de se faire apprécier de
tous. Il était d'une grande amabilité, il était très serviable
et toujours de bonne humeur. Son sourire extraordinaire, aurait
désarmé le "cynique"
le plus endurci. Mais, ses plus grandes qualités, à mon avis,
étaient sa simplicité et sa très grande humilité.
Bref, mon Mike avait tout pour plaire.
Une
chose est certaine:
J'avais
eu énormément de chance d'être "tombé"
sur
lui, là-bas, à Londres, en ce jour béni de
juin
1966 !
...
La
chance d'avoir rencontré cet être
merveilleux,
exceptionnel,
qu'était
Mike !
En
1982, nos vacances eurent comme destination, l'Ile de Jersey. Nous
sommes descendus en voiture, via Saint Malo. Nous y avions passé
la nuit dans un chouette petit hôtel, juste derrière les
remparts. Nous n'avions pas pu fermer l'œil à cause du bruit
infernal que faisaient les .... mouettes
rieuses.
Ces volatiles s'étaient rassemblés pour la nuit sur le toit de
l'hôtel et des maisons environnantes. Ils n'ont pas arrêté de
"rire"
de la nuit. Pour finir ce n'était plus "amusant"
du tout ! Le lendemain nous nous embarquions sur le "Ferry"
et nous sommes arrivé à St. Hélier vers midi. Le temps de
trouver notre hôtel à Grouville, entre St. Hélier et Gorey,
avec son Château
de Mont-Orgueil.
Nous avons visité l'ile de fond en comble. Le temps était
superbe. Une mer "d'Azur",
une végétation "luxuriante"
et des gens charmants. Et le climat quasi "Méditerranéen"
grace au "Gulfstream".
Avec un, peu de bonne volonté, on pouvait se croire a la "Côte
d'Azur".
La vie y était fort chère. C'est une île pour "riches".
Mais nous y avions passés de superbes vacances, et on s'était
promis d'y retourner et de visiter aussi "Guernsey" ...
Mais les circonstances ont fait que nous n'y sommes jamais
retournés.
1983, fut une année
exécrable. D'abord, Vanya, notre chienne, est morte d'un cancer sur
l'épine dorsale. La pauvre bête faisait peine a voir, tant elle
souffrait. Mike avait alors pris la seule solution qui s'imposait :
celle d'abréger la souffrance de l'animal. Nous avions emmené Vanya
chez le Vétérinaire, qui fit le nécessaire. C'était la seule
chose "humaine"
a faire. Mon pauvre Mike en à eu énormément de chagrin. Il adorait
son chien ! Il n'en à jamais plus repris, il ne voulait plus revivre
cela.
Puis durant l'été, le 14 juillet, papa est décédé dans son sommeil, alors que lui, maman et Nadine, étaient en vacances en Espagne, à "La Escala". Nadine avait annoncé la triste nouvelle a son mari, qui à son tour me l'annonça. Mon beau-frère et moi sommes partis rejoindre maman et Nadine. T... est parti en avion, moi en train. Comme c'était la période des vacances, pas question de voyager sur Ibéria avec un billet gratuit. Au début des vacances, T... avait conduit la famille en voiture, et était revenu à Bruxelles en avion. Il avait laissé sa voiture en Espagne. Nous avions donc été rechercher maman et Nadine et on est revenu avec la voiture de T.... La dépouille de papa suivit quelque jours plus tard en avion.
Inutile de préciser que maman était dévastée....
Côté travail, cela n'allait pas beaucoup mieux. La "gloire" de la PanAm s'était estompée. D'année en année les affaires périclitèrent. A Bruxelles, lorsque j'avais commencé à travailler pour eux en 1968, il y avait 140 membres du personnel, en 1985, on n'était plus qu'une bonne vingtaine. Comme par miracle, j'avais toujours échappé aux coups de balai et je me trouvai toujours parmi les rescapés. Entre temps j'avais été promu chef de service de la Réservation et de la Billetterie, tant au bureau du centre ville, qu'a l'aéroport.
Malgré les déboires de la PanAm, je gagnais toujours bien ma vie, et les heures supplémentaires, fréquentes, arrondissaient bien les fin de mois. Malgré les affaires, pas très brillantes de Mike, on pouvait quand-même vivre décemment. Mike n'était pas un homme à se laisser abattre aisément, il ne se faisait pas trop de "mauvais sang". Un autre projet qu'il avait eu lorsque nous avions acheté la maison, mûrissait dans sa tête. Un projet qui se réaliserait que beaucoup plus tard. Mais pour l'instant c'était "New Horizons" et "Nous", qui occupaient nos esprits.
Bien entendu, nous ne manquions jamais d'aller faire un tour en Angleterre, pour faire une visite à Peggy, qui habitait toujours son bungalow à Chilham, qu'elle entretenait méticuleusement. Son jardin était toujours impeccable. Je ne sais pas comment elle faisait, elle avait quand même 15 années de plus que Mike et 8 de plus que moi. Elle nous faisait toujours bon accueil. Je faisais partie de la famille.
Puis durant l'été, le 14 juillet, papa est décédé dans son sommeil, alors que lui, maman et Nadine, étaient en vacances en Espagne, à "La Escala". Nadine avait annoncé la triste nouvelle a son mari, qui à son tour me l'annonça. Mon beau-frère et moi sommes partis rejoindre maman et Nadine. T... est parti en avion, moi en train. Comme c'était la période des vacances, pas question de voyager sur Ibéria avec un billet gratuit. Au début des vacances, T... avait conduit la famille en voiture, et était revenu à Bruxelles en avion. Il avait laissé sa voiture en Espagne. Nous avions donc été rechercher maman et Nadine et on est revenu avec la voiture de T.... La dépouille de papa suivit quelque jours plus tard en avion.
Inutile de préciser que maman était dévastée....
Côté travail, cela n'allait pas beaucoup mieux. La "gloire" de la PanAm s'était estompée. D'année en année les affaires périclitèrent. A Bruxelles, lorsque j'avais commencé à travailler pour eux en 1968, il y avait 140 membres du personnel, en 1985, on n'était plus qu'une bonne vingtaine. Comme par miracle, j'avais toujours échappé aux coups de balai et je me trouvai toujours parmi les rescapés. Entre temps j'avais été promu chef de service de la Réservation et de la Billetterie, tant au bureau du centre ville, qu'a l'aéroport.
Malgré les déboires de la PanAm, je gagnais toujours bien ma vie, et les heures supplémentaires, fréquentes, arrondissaient bien les fin de mois. Malgré les affaires, pas très brillantes de Mike, on pouvait quand-même vivre décemment. Mike n'était pas un homme à se laisser abattre aisément, il ne se faisait pas trop de "mauvais sang". Un autre projet qu'il avait eu lorsque nous avions acheté la maison, mûrissait dans sa tête. Un projet qui se réaliserait que beaucoup plus tard. Mais pour l'instant c'était "New Horizons" et "Nous", qui occupaient nos esprits.
Bien entendu, nous ne manquions jamais d'aller faire un tour en Angleterre, pour faire une visite à Peggy, qui habitait toujours son bungalow à Chilham, qu'elle entretenait méticuleusement. Son jardin était toujours impeccable. Je ne sais pas comment elle faisait, elle avait quand même 15 années de plus que Mike et 8 de plus que moi. Elle nous faisait toujours bon accueil. Je faisais partie de la famille.
Nous avions pris l'habitude de faire des excursion en voiture. Un des endroits favoris de mon Mike, c'était "Keukenhof". En fait tout ce qui avait traît au jardins, aux plantes et aux fleurs, étaient dans les cordes de Mike. Il ne s'en est jamais lassé. On ne comptait plus les jardins que nous avions visités ... tellement ils étaient nombreux. Quelques années plus tard, il avait même fondé un club de jardinage : "The Gardeners Club of Brussels" (Ce club existe toujours)
Les années continuèrent à passer, tout doucement. La "PanAm" survécut tant bien que mal. Mais il était clair que la période faste des voyages aériens était révolu. La plupart des "Gros" transporteurs périclitaient. La "TWA", la "SABENA" et autres "British Airways" étaient en difficultés. Il y avait de moins en moins de passagers, ils s'étaient tournés vers les compagnies "Charter" et "Low cost" ...
En
1988, j'avais fêté mes 20 années avec la "PanAm", et a
cette occasion je reçus entre autres choses, des billets
gratuits pour
deux, en "First
Class".
Je pouvais me faire accompagner exceptionnellement par n'importe
quelle personne de mon choix. Bien entendu mon choix ne fut pas
difficile a faire: c'était mon chéri, mon Mike, cela allait
de soi !
Mike avait toujours rêvé de visiter la Californie. Il n'aimait pas particulièrement les USA et les Américains, mais la Californie faisait l'exception. Nous nous embarquâmes donc pour Los Angeles. L.A. avait été choisi, parce que nous avions un ami Belge, José-Louis T...., qui s'était établi a West-Hollywood.
Nous sommes partis en juin (tiens, de nouveau ce mois). Le voyage en "Première" fût des plus confortables. L'équipage nous avait soigné aux petits "oignons". Ils étaient attentifs a tout. Ce fût parfaît ! Après 13 heures nous avions enfin atterri a L.A.. Après avoir fait la file devant les guichets de l'immigration nous avion récupéré nos bagages. Ils étaient tous là !!! Nous avions loué une voiture chez "Alamo", une "Compact" Japonaise., très confortable avec "Airco" et tout. C'était une "automatique" donc il a fallu qu'on s'y habitue. Nous sommes descendu dans un "Motel" près de Hollywood. Le lendemain nous avions rendez-vous avec José-Louis. Il habitait avec son ami dans un appartement a West-Hollywood. Il nous avait fait visiter Hollywood, les "Studios", le "Queen Mary" et le "Spruce Goose" ... Bien sûr on est passé devant les villas des "Stars", comme il se doit, n'est ce pas. Mike, il faut bien le dire, n'était pas très impressionné par cet étalage de luxe et de décadence.
Le lendemain nous somme partis par la Route "California 1", qui longe la côte Pacifique, jusqu'à San Francisco. L'Océan d'un côté, les Montagnes de l'autre. Les vues étaient spectaculaires. Nous avions fait un arrêt a Morro Bay, ou nous avions consommé notre premier café digne de ce nom, depuis notre arrivée aux USA. C'était dans un "Cafeteria Italiano". Dieu, que c'était bon. C'était autre chose que cet espèce de jus insipide qu'on nous avait servi au petit déjeuner. A part le café, les petits déjeuners étaient excellents, pas sans rappeler ceux qu'on avait connus en Grande Bretagne. Œufs, saucisses, bacon, champignons et tomates grillées. Le tout accompagné de "Potato Hash" et de "toast". Le breuvage qu'ils appelaient "café" était a volonté. Nous avions compris le pourquoi.
<<A
côté des Séquoias géants, Mike est
Minuscule
Nous avions continué notre route vers San Francisco le lendemain et nous avions fait étape a Monterrey. Il y avait un "Diner" pas très loin de notre "Motel", le "Good Golly, Miss Molly". Il était déjà 20:30 h., mais il y avait encore possibilité de manger quelque chose. La patronne nous suggéra la "Dish of the Day" (plat du jour). Cela consistait de : Dinde Rôtie et sa garniture. On prit cela, et quand on nous apporta nos assiettes, je fis la remarque a Mike: "Just like Christmas in England" (comme la Noël en Angleterre). La patronne avait dû entendre ma remarque, car elle nous lança en riant: "It's Christmas every day here, Darling" (C'est tous les jours Noël, ici mon chéri) Nous avions fait bonne chère, la Dinde était juteuse à souhait, des pommes de terre rôties, des carottes, des panais et des choux de Bruxelles. Le tout arrosé de "gravy" (sauce brune). Une bouteille de vin Californien complétait le "tableau". C'était parfait.
Les gens présents avaient tout de suite compris que nous étions des Européens, ils s'approchèrent et les conversations commençaient assez rapidement. On nous demandait d'où nous venions, ce que nous faisions comme travail, etc. Nous avions aussi vite appris que la plupart travaillaient dans la "Silicon Valley" toute proche, dans l'industrie informatique. La soirée passa très vite et il fallut qu'on aille dormir. Nous sommes rentrés dans notre "Motel" et nous nous sommes endormis comme de coutume, dans les bras de l'un l'autre.
Après un nuit confortable, nous nous sommes remis en route assez tôt, pour entamer la dernière étape vers SFO. Nous sommes arrivés vers Midi. Nous nous sommes installés dans notre hôtel, non loin de "Fishermans Wharf". SFO est vraiment une ville extraordinaire. La plus "Européenne" des USA paraît-il. Des gratte-ciel, beaucoup d'églises et des maisons en bois, datant de la fin du 19e, début du 20e Siècle.
Mike avait ouvert quelques années auparavant un compte auprès de la "Bank of America" pour "New Horizons", afin d'éviter les taux de change, lorsqu'il devait payer les factures de fournisseurs USA. Il avait décidé qu'on irait dire un petit bonjour a la personne qui s'occupait de son compte. C'était une personne "Noire", très élégante. Elle nous offrit le café. Elle était toute heureuse, que quelqu'un d'Europe, s'était donné la peine de venir la visiter. On avait parlé de chose et d'autres, en fait on avait passé une heure agréable en sa compagnie.
Nous avions continué notre route vers San Francisco le lendemain et nous avions fait étape a Monterrey. Il y avait un "Diner" pas très loin de notre "Motel", le "Good Golly, Miss Molly". Il était déjà 20:30 h., mais il y avait encore possibilité de manger quelque chose. La patronne nous suggéra la "Dish of the Day" (plat du jour). Cela consistait de : Dinde Rôtie et sa garniture. On prit cela, et quand on nous apporta nos assiettes, je fis la remarque a Mike: "Just like Christmas in England" (comme la Noël en Angleterre). La patronne avait dû entendre ma remarque, car elle nous lança en riant: "It's Christmas every day here, Darling" (C'est tous les jours Noël, ici mon chéri) Nous avions fait bonne chère, la Dinde était juteuse à souhait, des pommes de terre rôties, des carottes, des panais et des choux de Bruxelles. Le tout arrosé de "gravy" (sauce brune). Une bouteille de vin Californien complétait le "tableau". C'était parfait.
Les gens présents avaient tout de suite compris que nous étions des Européens, ils s'approchèrent et les conversations commençaient assez rapidement. On nous demandait d'où nous venions, ce que nous faisions comme travail, etc. Nous avions aussi vite appris que la plupart travaillaient dans la "Silicon Valley" toute proche, dans l'industrie informatique. La soirée passa très vite et il fallut qu'on aille dormir. Nous sommes rentrés dans notre "Motel" et nous nous sommes endormis comme de coutume, dans les bras de l'un l'autre.
Après un nuit confortable, nous nous sommes remis en route assez tôt, pour entamer la dernière étape vers SFO. Nous sommes arrivés vers Midi. Nous nous sommes installés dans notre hôtel, non loin de "Fishermans Wharf". SFO est vraiment une ville extraordinaire. La plus "Européenne" des USA paraît-il. Des gratte-ciel, beaucoup d'églises et des maisons en bois, datant de la fin du 19e, début du 20e Siècle.
Mike avait ouvert quelques années auparavant un compte auprès de la "Bank of America" pour "New Horizons", afin d'éviter les taux de change, lorsqu'il devait payer les factures de fournisseurs USA. Il avait décidé qu'on irait dire un petit bonjour a la personne qui s'occupait de son compte. C'était une personne "Noire", très élégante. Elle nous offrit le café. Elle était toute heureuse, que quelqu'un d'Europe, s'était donné la peine de venir la visiter. On avait parlé de chose et d'autres, en fait on avait passé une heure agréable en sa compagnie.
Ce
qui nous avait beaucoup frappé, c'était le quartier "Castro",
le quartier "Gay" de SFO. Tout avait l'air d'être permis
là-bas. Les hommes marchaient ouvertement, bras dessus, bras
dessous, se tenaient par la main. Nous aussi on s'était tenu par la
main, sans éprouver la moindre gêne. (Nous aurions jamais fait cela
à Bruxelles) Les hommes ne se gênaient pas de s'embrasser
ouvertement sur la bouche. On a vu des hommes se balader en "Chaps",
ces espèces de pantalons "cowboy" en cuir, ou on a les
fesses a nu. Je dois dire que nous n'aimions pas beaucoup cela,
surtout mon Mike, lui qui aimait tant la discrétion en toutes
choses. Je ne lui ai jamais posé la question de ce qu'il en pensait,
mais ce n'était pas nécessaire. On connaissait sa réponse rien
qu'en regardant son visage.
Nous avions visité le "Yosemite Park" et le "Séquoia Park". Mais malheureusement nous n'avons pas de photos. Mike, en avait pris des photos; au moyen d'une caméra jetable. C'est a peu près cela qui s'était passé. Par accident l'appareil est parti aux poubelles avec les autres ordures. Quand on s'en était rendu compte il était déjà trop tard. Les poubelles avaient déjà été vidées. Ce sont des choses qui arrivent.
Les journées sont passées très vite et il à fallu revenir sur Bruxelles. Le travail nous attendait, Mike avec "New Horizons", moi avec la "PanAm". La "PanAm" qui allait au plus mal, et "New Horizons" qui n'allait pas beaucoup mieux.
L'informatique commençait a faire son apparition dans les entreprises. Ce qui sonna la "Glas" pour les "Ventes et Achats" par les voies traditionnels. Mike à bien essayé de "s'informatiser", mais ce n'était pas vraiment son "Truc".
Le glas allait sonner aussi pour la "PanAm", surtout après l'attentat sur un de leurs avions, un Boeing 747, qui explosa en plein vol au dessus de la petite ville Ecossaise de Lockerbie. Le Vol PA103 de Francfort/Londres/New York. C'était en décembre 1988.
A cause de cela, le peu de passagers qui restaient encore, se sont détournés de la "Pan Am" et nos avions volaient presque vides. Surtout les passagers Americains, trouvaient qu'il était plus sûr de voyager par une compagnie Européenne. Trois années plus tard, en 1991, la "PanAm" cessa d'exister. La compagnie fut reprise par la "Delta Air Lines", avec "armes et Bagages". Y compris le personnel.
Nous avions visité le "Yosemite Park" et le "Séquoia Park". Mais malheureusement nous n'avons pas de photos. Mike, en avait pris des photos; au moyen d'une caméra jetable. C'est a peu près cela qui s'était passé. Par accident l'appareil est parti aux poubelles avec les autres ordures. Quand on s'en était rendu compte il était déjà trop tard. Les poubelles avaient déjà été vidées. Ce sont des choses qui arrivent.
Les journées sont passées très vite et il à fallu revenir sur Bruxelles. Le travail nous attendait, Mike avec "New Horizons", moi avec la "PanAm". La "PanAm" qui allait au plus mal, et "New Horizons" qui n'allait pas beaucoup mieux.
L'informatique commençait a faire son apparition dans les entreprises. Ce qui sonna la "Glas" pour les "Ventes et Achats" par les voies traditionnels. Mike à bien essayé de "s'informatiser", mais ce n'était pas vraiment son "Truc".
Le glas allait sonner aussi pour la "PanAm", surtout après l'attentat sur un de leurs avions, un Boeing 747, qui explosa en plein vol au dessus de la petite ville Ecossaise de Lockerbie. Le Vol PA103 de Francfort/Londres/New York. C'était en décembre 1988.
A cause de cela, le peu de passagers qui restaient encore, se sont détournés de la "Pan Am" et nos avions volaient presque vides. Surtout les passagers Americains, trouvaient qu'il était plus sûr de voyager par une compagnie Européenne. Trois années plus tard, en 1991, la "PanAm" cessa d'exister. La compagnie fut reprise par la "Delta Air Lines", avec "armes et Bagages". Y compris le personnel.
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